Le SN2A est un syndicat FASAP-FO qui concerne les métiers suivants: mannequins, artistes de la nuit, animateurs présentateur comédiens, technicien du spectacle et divers, personnel administratif des entreprises du spectacle et des institutions du spectacle, acteurs de complément.

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REOUVERTURE IMMEDIATE DES DISCOTHEQUES !

Communiqué du conseil fédéral de la FASAP-FO du 20 octobre 2020 'Qui ferme les théâtres de Paris éteint le feu qui éclaire, pour ne plus laisser resplendir que le feu qui incendie !'
 Victor Hugo - Secours aux théâtres - 17 juillet 1848 Il n’est plus besoin de démontrer les mensonges et revirements de ce gouvernement. La situation dramatique dans laquelle ont été et sont encore les soignants pour travailler, les masques déclarés inutiles hier devenus indispensables aujourd’hui, la restriction de la liberté de prescription aux médecins contrairement au serment d’Hippocrate, les mensonges sur les réanimateurs... Mais précisons deux chiffres : en 2018, 4179 lits d’hôpitaux ont été supprimés et 3400 en 2019. Ce sont donc 7479 lits supprimés par Emmanuel Macron et son gouvernement en deux ans. Depuis mars le gouvernement a-t-il pris les mesures qui s’imposaient ? Les personnels de santé réclamaient 1200 lits de réanimation, rien n’ a été fait, pire les ARS ont continué d’exiger des économies ! Quand viendra le bilan des opérations déprogrammées ? Et que dire des conséquences pour nos enfants et les jeunes ? On a pu rire des contradictions et idioties de certains ministres ( Sybeth N, Buzyn, Salomon, Véran…) mais aujourd’hui nous ne rions plus. Le 15 octobre, Emmanuel Macron a décidé de mettre en place un couvre-feu de six semaines de 21H à 6H en Ile-de-France et dans huit métropoles interdisant de fait spectacles et concerts tout en conduisant à la fermeture des bars, restaurants, cabarets et discothèques. Les secteurs du spectacle vivant et du cinéma commençaient à reprendre vie et l’annonce de ce couvre-feu et de son horaire sans aucune concertation nous plonge à nouveau dans le dénuement. Ainsi le COVID-19 ne serait pas contagieux dans les transports, sur les lieux de travail, dans les écoles, collèges, lycées...mais serait terrible ailleurs et en famille ? Qui parle des centaines de plans sociaux prévoyant des milliers de suppressions d’emploi? Et que dire des milliards donnés aux entreprises sans contrepartie et qui licencient ? Dans la presse, de nombreux employeurs ont prétexté la baisse de ventes et des revenus publicitaires liés à la crise sanitaire pour accélérer la mise en œuvre de plans de licenciements et de suppressions massives d’emplois pour jeter des centaines de précaires – pigistes et CDD – à la rue, pour déréguler encore plus l’organisation du travail avec le mal-être qui en découle, pour rogner sur les droits via les accords de performance collective et les réorganisations tout azimut, pour continuer à fermer ou céder des titres, pour supprimer des éditions locales…. La seule réponse des pouvoirs publics c’est un nouveau plan de soutien de 377 millions d’euros à la filière venant s’ajouter aux millions d’aide à la presse déjà largement octroyés sans condition aux grands groupes financiers et industriels qui contrôlent la majorité des titres. Aucun licenciement et remplacement de tous les partants, augmentation des salaires ou amélioration des conditions de travail dans le respect de la Convention collective : voilà à quoi devraient servir ces millions d’aide publique s’il s’agit d’aider vraiment la presse. Concernant les pigistes, FO revendique un vrai plan de lutte contre la précarité, destiné à les maintenir dans l’emploi et à leur assurer un revenu. Nous exigeons notamment le maintien des budgets piges dans toutes les rédactions, le respect de la loi Cressard et la lutte résolue contre toutes les formes de rémunérations dérogatoires au statut de salarié. Pour les pigistes privés d’emploi en raison de la crise sanitaire, FO demande l’ouverture rapide d’une négociation sur la prolongation de leurs droits à indemnisation. Le paradoxe est là : nos concitoyens ont le « droit » de se faire licencier, de s’entasser dans les transports en commun pour aller travailler, de se nourrir sur leurs lieux de travail ou ailleurs mais ils n’ont pas le droit de se distraire, de se cultiver, de flâner, d’écouter des poètes, des chanteurs, des musiciens, d'assister à des spectacles de danse et des pièces de théâtre. On dit aux salariés intermittents « mais vous avez votre année blanche ! De quoi vous plaignez-vous ?» Comme si l’on pouvait faire vivre une famille avec les allocations de Pole Emploi. Emmanuel Macron a déclaré « qu’il y en aurait jusqu’à l’été 2021 ! ». Certains parlent déjà de nouvelles annulations de festivals ! Et nous n’aurions le droit que de discuter des aides à nos secteurs ? Que va devenir notre protection sociale, assurance chômage, assurance maladie, formation professionnelle ….? Les caisses se vident ! Trop de salariés intermittents , touchés par le COVID ou « cas contact » se retrouvent sans revenu ni indemnité de l’ Assurance maladie, il faut prévoir un dispositif pour eux. Nous ne voulons ni charité ni démagogie, nous voulons travailler, créer. Nous ne voulons pas mourir : nous condamnons l’Etat d'urgence sanitaire et le couvre-feu. Nous demandons : - La reprise des tournages sans restriction autre que sanitaire. - La réouverture des théâtres, des salles de cinéma, de concerts, des cabarets et des discothèques sans contraintes horaires avec toutes les protections nécessaires. - La prorogation de « l’année blanche » au-delà du 31 aout 2021 et la prise en compte des « primo entrants ». - Que les pertes pour les compagnies théâtrales, chorégraphiques, musicales, circassiennes et toutes les entreprises de spectacle, d'audiovisuel et cinéma soient compensées par l’État.